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Un tramway à Jérusalem , Israël 2018 – 90min. 2c5731
Critique du film 5wz6v
Un métro nommé diversité 431t6y

Amos Gitaï a entamé des études d’architecture avant de se lancer dans le cinéma. Alors quand le cinéaste israélien nous emmène à travers Jérusalem en métro, l’homme revient à ses premiers amours et décrit une mosaïque d’êtres humains empruntant une rame qui traverse le temps et le quotidien.
De petites saynètes, où la diversité trône fièrement dans un métro qui traverse la ville de Jérusalem. Un parcours préétabli où se trame une comédie qui révèle le quotidien et des situations poétiques, politiques, toujours dans un sentiment de voyage urbain ininterrompu. D’est en ouest, Amos Gitaï suit les contours de la ville de Jérusalem à travers des touristes et ses habitants.
Rupture de tons, décalage entre les différentes scènes qui se juxtaposent telle une mosaïque. On découvre Amos Gitaï est dans cette même veine, dans un état d’esprit if, à suivre ses différents protagonistes dans un quotidien, sans fard, dans sa forme la plus authentique et classique. Les saynètes apportent un lien entre une politique toujours plus forte - ville arabe « envahie » par les communautés juives -, plus présente, mais l’humour pèse, parfois incisif, parfois timide. Le tram trouve son équilibre un temps, avant de trouver son point de saturation, comme si cette ivité gangrenait son auteur lui-même.
Les rails pour placer un film politisé, comme Le dernier jour d'Yitzhak Rabin -, s’oubliant à travers les paysages et les différents protagonistes.
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