Les meilleurs films queer de 2025 (à ce jour) 4i4546

Alors que juin vient tout juste de pointer le bout de son nez, Genève s’illumine déjà aux couleurs de l’arc-en-ciel. Le Café des Fiertés a ainsi donné le coup d’envoi, dès le 31 mai, d’une semaine résolument LGBTQ+, qui trouvera son apogée avec la Marche des Fiertés le samedi 7 juin. Du côté des salles obscures, aussi, les histoires queer touchent les cœurs. Alors, pour célébrer l’égalité, la diversité et l’amour sous toutes ses formes, voici notre sélection des meilleurs films queer de 2025 (à ce jour).

«The Shameless» 286ej

Réalisé par Konstantin Bojanov, le long-métrage raconte l’histoire captivante et troublante de Renuka (Anasuya Sengupta) et Devika (Omara Shetty). En Inde, Renuka vend son corps dans une maison close pour survivre. Obligée de fuir après avoir tué un homme dans des circonstances floues, elle trouve refuge dans une communauté de travailleuses du sexe au nord du pays. Juste à côté vit Devika. Entre ces deux femmes en quête de liberté et d’appartenance, l’attirance est palpable et, très vite, les timides échanges laissent place à une relation ionnée, mais interdite.

«Quir» 15l6q

Au cœur du quartier de Ballarò, à Palerme, se niche une petite boutique qui porte bien son nom : Quir. Bien plus qu’un commerce, cet espace est devenu un véritable lieu de rassemblement pour la communauté LGBTQI+. Massimo et Gino, en couple depuis plus de quarante ans, y cousent, discutent, travaillent et accueillent avec chaleur client·es, ami·es et ant·es. Dans cette boutique vivante, les allées et venues s’enchaînent, les souvenirs s’échangent, et les rires résonnent.

«Baby» 52294a

Après presque deux ans és dans un centre pour mineurs, Wellington (João Pedro Mariano) retrouve enfin la liberté. Mais ses parents ayant quitté la ville sans l’en avertir, il se retrouve livré à lui-même. Un soir, il fait la rencontre de Ronaldo (Ricardo Teodoro), un escort boy. Tour à tour mentor, figure paternelle et amant, Ronaldo le prend sous son aile et lui apprend les rouages du métier. Rebaptisé Baby, Wellington plonge alors dans un univers avide de chair fraîche, dont il pourrait bien avoir du mal à s’extirper.

«Oxana» 4r5z61

À huit ans, Oxana (Albina Korzh) peint des icônes religieuses. Animée par la foi, attirée par la vie monastique, la fillette développe son don artistique dans des cours normalement réservés aux hommes adultes. Proche de la nature, sensible à tous les genres d’inégalités, ses convictions la poussent à er à l’action. Avec ses amies, elles fondent un mouvement féministe basé sur l’expression artistique et des dénonciations politiques.

«On Swift Horses» 5y6u4z

Muriel (Daisy Edgar-Jones) et Lee (Will Poulter) rêvent d’une vie idéale: une maison, des enfants, la tranquillité. Avec Julius (Jacob Elordi), le frère de Lee, ils ambitionnent de concrétiser ce rêve. Mais très vite, une évidence s’impose: ce qui semble parfait sur le papier ne fonctionne pas forcément dans la réalité. Lorsque Julius part pour Las Vegas et se plonge dans les jeux d’argent, Muriel et Lee poursuivent leur projet et achètent une maison. Muriel comprend vite qu’elle aspire à plus que cette image d’Épinal.

«Queer» 2o4s69

Mexico City, dans les années 1940. Écrivain expatrié, Lee (Daniel Craig) traîne son mal-être dans les bars. Cherchant à noyer sa solitude et son ennui, il est en quête de partenaires. Un jour, il croise le chemin du jeune photographe Eugene Allerton (Drew Starkey). Lee s'en éprend immédiatement, de manière obsessionnelle. Mais le mystérieux Allerton ne semble éprouver ni les mêmes sentiments, ni les mêmes envies. Se bâtit alors entre eux une relation complexe.

«Road’s end In Taiwan» 573o6k

Damien (Pierre-Antoine Dubey), un Suisse de 32 ans, découvre avec stupeur que son père, qu’il croyait mort depuis longtemps, vient tout juste de décéder. Anglais installé à Taïwan, ce dernier lui aurait légué un héritage. Mais pour en bénéficier, Damien doit obtenir la signature de tous les autres héritiers. C’est ainsi qu’il se rend sur l’île asiatique, où il fait la connaissance de Steven (Rhydian Vaughan), son demi-frère. Ensemble, ils entreprennent un voyage à travers Taïwan sur les traces de leur é.

La petite dernière 6vd4w

Présenté au dernier Festival de Cannes, le film de Hafsia Herzi a séduit le jury en repartant avec la Palme de la meilleure actrice pour Nadia Melliti, ainsi que la Queer Palm, remise par un jury présidé par Christophe Honoré. Le film suit Fatima, qui quitte sa famille de banlieue pour étudier la philosophie à Paris. Là, elle se retrouve partagée entre les valeurs de son éducation religieuse et la liberté nouvelle de la vie étudiante.

Pas encore de sortie annoncée en Suisse.

«Pillion» 1vx6t

Également présenté à Cannes, où il a reçu une standing ovation de huit minutes et a remporté le prix dans la section «Un Certain Regard», ce film raconte l’histoire de Colin (Harry Melling), bien loin de son rôle de Dudley dans la saga «Harry Potter»), un homme timide, qui fait la rencontre de Ray (Alexander Skarsgård), un chef de gang de motards charismatique. Peu à peu, Ray l’initie à une relation de soumission qui vient bouleverser la vie ordinaire de Colin et l’amène à un profond cheminement personnel.

Pas encore de sortie annoncée en Suisse.

«Enzo» 3h5l57

Robin Campillo, réalisateur du poignant «120 battements par minute», revient avec une nouvelle pépite. Il suit l'histoire d'Enzo (Eloy Pohu), un jeun homme de 16 ans. Pressé par son père qui le voyait faire des études supérieures, le jeune homme cherche à échapper au cadre confortable mais étouffant de la villa familiale et devient apprentit maçon. Sur les chantiers, au de Vlad, un collègue ukrainien, il va entrevoir un nouvel horizon.

«Enzo» est à découvrir le 18 juin au cinéma.

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